samedi 2 novembre 2013

PATRIE MON BEL AMOUR INTERDIT


La Patrie en danger et alors ?
Ce titre provocateur est à peu près ce que répondrait la majeure partie des hommes européens interrogés aujourd’hui si leur pays venait à être menacé. Si demain on vous demandait à quoi vous seriez prêt pour défendre cette Patrie en danger, que répondriez-vous ? Quel engagement prendriez vous ? On sonde les français pour savoir si la France doit s’engager dans tel ou tel conflit (Irak, Afghanistan, Mali, Syrie) mais on ne sonde jamais les français pour savoir si eux seraient prêts à défendre le territoire français. Il y a fort à parier que leur réponse serait insuffisante pour constituer plus de 3 divisions.
Seriez vous fautif pour autant ? Devriez vous culpabiliser ?
A qui la faute ? La Patrie, si elle recoupe une notion de filiation du sol et de sang qui nous relie à elle, est aussi cette entité collective à laquelle nous nous rattachons tous - ou plutôt nous devrions nous rattacher.
Tout groupe humain qui vit et se maintient sur un territoire au cours des siècles établit ce lien entre la terre et le peuple. En cela c’est la notion grandiose d’une collectivité humaine qui s’inscrit dans le temps, prend ses racines dans l’héritage des ancêtres et se projette dans un avenir collectif.
L’on constate que les gouvernements des Nations ont su exalter ou défaire notre amour pour la Patrie. Dans les moments de crise bien sûr, lorsque l’effort collectif est le seul recours pour surmonter la guerre ; dans les périodes contemporaines, ils ont procédé à cette extraordinaire contre-publicité pour inciter à désapprendre à aimer la Nation, pour désapprendre l’investissement collectif, désapprendre la virilité.
C’est un étonnant phénomène que l’on constate depuis la seconde moitié du XXème siècle qui mène à l’auto-suicide des Nations : l’abandon du si vis pacem para bellum 
Plus rien n’incite à la défense (fin de l’apprentissage des armes, du service militaire, disparition des frontières, mixité des peuples, abandons de souveraineté sur les territoires) et surtout nos gouvernants ont lentement incité à étouffer tout patriotisme (défiance et dégradation du discours patriotique, du drapeau, non apprentissage scolaire des valeurs nationales, dégradation du sentiment d’appartenance à un pays,). C’est étonnant car toute survie d’un groupe passe d’abord par sa capacité à se défendre. C’est comme si on livrait les clefs du château avant même de livrer bataille. Si votre famille était attaquée vous la défendriez mais comment ? En réapprenant en redécouvrant les gestes de survie, et très certainement en refaisant les erreurs des grands vaincus du passé. Car il n’y a pas de grande Nation qui n’ai dû sa survie qu’au maintien de l’art de la guerre.
 C’est un aussi un étonnant phénomène de dévirilisation
La « masculinité » des fils d’une Nation est un élément qui permet de comprendre l’ardeur à défendre un groupe.
C’est celle de la culture allemande et française de 1914, telle que définie de nos jours par le sociologue Gert Hofstede, une masculinité qui tend à défendre son père et sa mère : une figure féminine Marianne pour les français, représentation symbolique de la France, ou la « Mère-Patrie »  ou le « Vaterland » du patriotisme allemand symbole résolument masculin qui tient à la fois de la « terre du père » et de la notion de « Père-Patrie ».
Les fils français sont sans modèles. Même les héros de l’armée française au Mali sont inconnus, qui connaît le martyr des français morts au Liban, dans l’attentat du Drakkar ? Quels sont les vrais héros d’aujourd’hui à porter aux nues, ces hommes et femmes qui portent en eux l’exemple propre à grandir et à porter nos couleurs ? Quel enfant peut citer un seul héros autre qu’un joueur de football (qui ne chante même pas la Marseillaise ?) ou ces piètres imposteurs récipiendaires homologués de la Légion d’honneur ? La Patrie regorge de héros qu’on force à maintenir dans l’oubli, de Batailles glorieuses ou de glorieuses défaites, de chants patriotiques et populaires historiques, de drapeaux et fureurs du passé, de notre passé.
Dans cette époque de tisane, la notion de l’amour de la Patrie est trop virile pour gouverner la jeunesse et mobiliser les foules.
A chacun d’entre vous de transmettre ce que vous avez encore de cet amour.

samedi 6 juillet 2013

Les Veilleurs debouts "tradidi quod et accepi" J'ai transmis ce que j'ai reçu



La ville est bruyante. Lorsqu'on passe Boulevard du Palais on croise ces tonnes de touristes qui affluent de la Sainte Chapelle à la Conciergerie et à la tour du Châtelet.
Le soleil s'est enfin installé.
Et dans ce vacarme estival, là, immobiles, deux rangées de veilleurs sont là devant les grilles du Palais de Justice.
Les gens les évitent, les touristes n'y prêtent à peine attention. S'il l'on n'y prête gare, ils pourraient presque passer pour de simples quidams faisant une pause dans la rue.
Ils sont là simplement. Répartis à 3 mètres les uns des autres, selon le shéma des dalles de granit dessinées sur le sol, devant les grilles du Palais.

Leur présence est née du contournement de la "jurisprudence Valls" : le pouvoir n'aime pas les veilleurs assis, le pouvoir combat et arrête les manifestants pacifiques ? Qu'à cela ne tienne, nous serons des manifestants individuels, séparés et qui, du coup ne tombent pas sous le coup des lois sur les manifestations soumises à autorisation. Comme des bonzes tibétains, la force vient de leurs individualités.

Mais il y a plus que de la simple astuce juridique : il y a la beauté.
Moi même pris dans le rythme parisien, ces veilleurs me forcent à faire une pause. Ils sont comme des phares dans la marée humaine. Et je m'arrête moi aussi, et je leur souris, à eux, à cette vieille dame, à ce papa et son fils tout sage, à cette jeune fille qui lit, à cet étudiant, à cet homme en costume cravate comme sortant du travail, eux qui sont comme moi, mais qui sont insolites, et dont une force si paisible se dégage.
Vertus et courage anonymes.
Et ils sont là aussi le soir, la nuit dans un silence encore plus poignant.
En les regardant , je pense aux soldats convertis de Saint Maurice qui refusèrent de combattre :
 "Empereur nous sommes des soldats mais nous devons fidélité au vrai Dieu, Nous ne sommes pas des révoltés. Nous préférons être victimes que bourreaux. Mieux vaut pour nous mourir innocent que vivre coupables" (vie des Saints 1895)

Qui peut comprendre cela aujourd'hui ?
Semble t-il de plus en plus de monde.

Qui aurait cru cependant que ces gestes pacifiques et gratuits renaisse aujourd'hui.
Quel beau témoignage et quelle belle attitude.

Ils réalisent par leur présence ce que la belle maxime rappelle tradidi quod et accepi "J'ai transmis ce que j'ai reçu".

Grâce à eux, j'ai le sentiment que la lumière veille, que , contre vents et marées du temps médiatique et des modes, ils tiennent, comme des falots dans la nuit.




dimanche 23 juin 2013

qu'elle est belle la religion du Christ

En ces temps de doute et de troubles grandissants, il est revigorant de lire cette première lettre de Saint Pierre (3,8-15).
"Mes biens-aimés, soyez tous unis de coeur dans la prière, compatissants, vous aimant comme des frères, modestes et humbles.
Ne rendez point le mal pour le mal, ni l'injure pour l'injure; bénissez, au contraire; car c'est à cela que vous avez été appelés, afin de devenir héritiers de la bénédiction.
Celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il garde sa langue du mal, et ses lèvres des paroles trompeuses; qu'il se détourne du mal, et fasse le bien; qu'il cherche la paix et la poursuive.
Car le Seigneur a les yeux sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs prières ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. "
Et qui pourra vous faire du mai, si vous êtes appliqués à faire le bien ?
Que si pourtant vous souffrez pour la justice, heureux êtes-vous! " Ne craignez point leurs menaces et ne vous laissez point troubler; mais sanctifiez dans vos coeurs le Seigneur, le Christ, étant toujours prêts à répondre mais avec douceur et respect, à quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous".
 
L'humilité, la sagesse et la compassion se font rares. Nous devons, quitte à être incompris, être de justes soldats du Christ, et nous aussi témoigner ouvertement de notre foi par nos actes et paroles et l'on dira "Qu'il doit être Dieu celui qui s'est donné de tels disciples".
Au delà même pour les non religieux, ce texte de bon sens nous apporte une assurance qu'il n'y a que du bon à faire le bien.
Bon dimanche

mardi 11 juin 2013

les mamouths du Parti socialiste et leur adn dégénéré

Alors que la période de glaciation marxiste a bel et bien pris fin à l'Est, les mamouths du PS français résistent sous notre climat tempéré pour notre plus grand malheur.
Alors que la faillite des idéologies de gauche ont fait leurs preuves, l'Elysée fête en grande pompe la disparition du mamouth Pierre Mauroy.
Homme intègre et honnête sans doute et en tout cas l'un des seuls à ne pas avoir été mis en examen ou condamné, il est porté aux nues par la parti qui voit en lui un nouveau Jaurès. On n'est pas loin du Panthéon...

Quand donc cette race condamnée par l'Histoire va t-elle s'éteindre ?
Quand donc les descendants du PS, à force de cosanguinité maligne, réaliserons que les intérêts de la France ne sont pas dans le socialisme ? Quand donc le peuple leur fera comprendre comme il l'a fait comprendre à Caucescu Pol Pot Bela Kun et autres monstres. Leur idéologie les pousse à d'hideuses manipulations génétiques non pas pour développer et épanouir le peuple mais pour éradiquer leurs enemis.
C'est perdu d'avance
parce que la lutte pour la survie ne sauvera que les forts, ceux qui ont la foi, ceux qui ont la famille et leurs racines.
Le PS en perdant Mauroy cherche à recréer une famille.
Elle est derrière
Et devant il ne leur reste plus beaucoup de héros...
Alors un peu de patience, ces braves gens ont tous repartir en pliant bagages comme les soviétiques.
Et nous ferons la fête.

mardi 28 mai 2013

mise à jour du jacobinisme révolutionnaire 2.0. par Pierre Gaxotte


La Révolution d'hier c'est maintenant.

L'Histoire se répète, et en France le balancier du pendule fonctionne avec la précision de l'horlogerie suisse.
En relisant l'ouvrage de Pierre Gaxotte "la révolution française", cette période particulièrement bien décrite par l'auteur permet de réaliser que ce que notre pays subit dans l'actualité n'est que le résultat d'échos lointains mais assourdissants de la période révolutionnaire.
Ce n'est pas seulement l'instauration du mariage unisexe auquel je fais allusion mais bien les travers d'un véritable système révolutionnaire de pensée et de travail de la société.
Les réformes ubuesques mettent en lumière l'idéologie révolutionnaire et sont autant de tentatives de raviver l'oeuvre de révolution inachevée ou mal achevée.
 
"Veuillez télécharger la mise à jour"

Nous vivons une sorte de retour dans le passé réviolutionnaire. Le goût de l'inachevé révolutionnaire est resté comme gravé dans la mémoire collective socialiste. Et il prend à ces jeunes pousses du socialisme, l'envie quasi romantique de perfectionner et d'achever l'édifice révolutionnaire.
Ce que le monarque républicain Mitterrand n'a pas osé faire en 1981 (sans doute était-ce trop tôt?), les nouveaux socialistes le tentent. Et pour l'instant ça passe. Ils ont obtenu du suffrage 5 années pour mettre leur projet en oeuvre et ils en profitent.
Les utopies ne font que commencer à défiler.

Voici ce qu'en disait Pierre Gaxotte

La façon d'agir des socialistes est très bien décrite par l'auteur lorsq'il évoque le jacobin socialiste de 1793 :

"Dans la vie, ce qui compte ce sont les actes ; ici ce sont les paroles.
Dans la vie, ce que l'on chercher ce sont des résultats matériels, tangibles ; ici ce sont des votes. Dans la vie, gouverner, c'est lutter contre des choses, prévoir, préparer, organiser, agir ; ici, le grand art consiste à composer l'ordre du jour et à faire la majorité.
Dans la vie, une pensée se juge à l'expérience, à l'épreuve des faits. Ici c'est l'opinion qui règne. Est réel ce qui emporte l'assentiment des auditeurs ; est réel vrai ce qui entraîne l'adhésion.
Dans la vie, l'homme n'est pas un individu isolé : il est partie de l'organisme social ; il est membre d'une famille, d'un corps de métier ; il est guidé par toutes sortes de considérations qui ne sont pas du domaine de la logique verbale :
religion, foi, morale, traditions, sentiments, loyalisme politique, devoir professionnel.
Dans la société de pensée (révolutionnaire et socialiste) l'initié fait table rase de tout ce qui n'est pas abstraction et raison raisonnante ; Il retranche de lui même tout ce qui lui est vraiment personnel , il se réduit à cette petite faculté déductive qui est la chose du monde la plus répandue".
 
Cela amène à l'avènement de la créature du jacobin socialiste de 1793 - dont nous fêtons donc l'anniversaire aujourd'hui en 2013.
 
"Veuillez mettre à jour votre anti-virus"
 
Ce jacobin, Peillon et Hollande et sa clique de gredins tentent de le faire revivre.
Ils tentent de réimplanter ce néandertalien jacobin à coup de manipulations de trafiquer l'ADN de la société française, à coup de croisements douteux, de grand remplacements de population, de mixité forcée. Ils se rendent coupables de sordides manipulations d'éleveurs de veaux, de créateurs d'hominicules.
 
Mais notre ADN résiste. Je dirai même que les français ont montré à chaque mobilisation grandissante des Manifspoutous que leur ADN s'endurcit, qu'il gagne les jeunes, les tout jeunes même, qu'il se met à jour et se renforce.
 
La droite patriote mute. La droite patriote a su se réveiller et trouver, elle seule, de nouveaux moyens pour rivaliser et contrecarrer les manipulations génétiques odieuses tentées par le Front Populaire du gouvernement Hollande.
 
L'antivirus a même gagné la gauche qui ne soutient plus son joufflu Président du Conseil de la Vème gueuse...
 
Et si l'on poussait un peu plus, si l'on demandait aux français s'il n'était pas préférable de vivre sous un Louis XIV ou d'un Louis XVI que sous nos tenanciers de la geuse d'aujourd'hui ? Seraient ils finalement si révolutionnaires que ça les français ?
 
Pas si sûr...

mercredi 3 avril 2013

CAHUZAC menteur un jour menteur toujours


        Et celui-là ne manque pas de piquant avec ces grands mots qui le dépassent
"Intrégrité et intérêt général".



Les idiots utiles de la Gôche sont naïfs et "cocus" depuis 30 ans - Audrey Pulvar et l'affaire Cahuzac

Grrrand moment de lucidité de la gauche en ce jour béni où Monsieur le Ministre CAHUZAC a avoué, après avoir nié, être un gredin de la République,
Grrrand moment pour ceux qui croyaien dur comme fer que les méchant c'était à doite, que les voleurs c'était à droite, que les comptes offshore ou en Suisse c'était forcément à droite....

Alors je ne cesse de goûter le plaisir de voir et revoir cette Audrey Pulvar sorte de Miss météo de la gauche parisienne subventionnée par la Redevance télé pour nous servir ses états d'âme pitoyables...Et Miss météo que nous dit elle en cette belle journée ensoleillée de Printemps bourgeonnant ?

"Depuis 30 ans la gauche n'a pas cessé de nous cocufier", "On a été trompés", "j'y croyais j'y crois puuus".

Attendez, je  l'imprime en caractères dorés sur mon pas de porte, je l'encadre en grand dans mon salon et j'écoute cette douce musique en boucle...
C'est trop beau

C'est à voir et à revoir. C'est tellement bon


Reviens Cincinnatus ! Ou la République incompatible avec la morale ?


 

A l'occasion de l'affaire Cahuzac menteur-menteur et grand fraudeur fiscal à la tête de l'Administration fiscale, chasseur d'impôts, donneur de leçons, l'arrogance de l'hydre politique, le rictus de l'arriviste satisfait, tout juste assis il y a 10 mois sur le Trésor de nos impôts et de la France, et déjà pris la main dans le sac comme un vulgaire rapetout...
A l'occasion des révélations où l'on apprend que nos hommes et femmes politiques de droite comme de gauche, ont de solides bas de laine laborieusement soigneusement constitués à nos frais et abrités dans des pays alpins ou exotiques, qu'ils profitent des habitations à loyer modérés de Paris réservés aux familles de nos compatriotes les plus pauvres, qu'ils ont un casier judiciaire incompatible avec leurs fonctions....il faudrait leur rappeler certaines évidences :
Il était un temps où l'idée d'homme politique comme le chef de guerre, comme le chef de tribu, le capitaine d'un bateau, comme le prophète guidant son peuple hors d'Egypte, imposait aux hommes honnêteté, dévouement, sacrifice, lucidité, honneur et dignité.
Il était un temps où la fonction exigeait de chaque homme avec ses défauts et qualités, d'endosser le costume blanc de la probité et de la sagesse.
Il était un temps où des hommes comme Cincinnatus avaient la modestie d'assumer leur mission, de n'en tirer ni honneurs exagérés ni avantages, ne dévoyaient pas et n'abusaient pas de leurs fonctions.
La rue sait reconnaître ces hommes là.
Demandez au pays réel, aux français de la rue, mais aussi à nos voisins européens qui vous répondront avec la même rigueur voire davantage de sévérité que l'honnêteté est la première des exigences d'un dirigeant.
Comme le maître d'école, le dirigeant ne peut donner de leçons que s'il les applique.
Comme le chef d'entreprise, il n'est respecté que s'il justifie ses fonctions, qu'il "mouille sa chemise".
Ce sont peut être des clichés diront certains. Ce sont peut être des poncifs. Ce sont sans doute des vœux pieux diront les plus acerbes.
Car ces évidences, ce code de conduite qui coule de sources est malheureusement ignoré de ceux qui abusent du suffrage de la rue.
L'honnêteté n'a plus la cote.
La République a permis le laisser aller. La République sur son déclin a bradé les valeurs de socle de la société. Valeurs chrétiennes ? Pensez vous même pas. Pour le coup le Christ n'y est pour rien : lorsque Rome était sur son déclin, les citoyens romains désespérés, ont pu se tourner soit vers la dictature, soit vers Cincinnatus, cet honnête homme, ancien chef de guerre glorieux retourné modestement cultiver son champ.
Les valeurs qui s'imposent aux dirigeants sont si vous y pensez bien, l'évidence même. De celle que l'on demande à un enfant dès le primaire, que l'on demande à un collégien, à un employé, à un dirigeant, à tout homme qui intègre des responsabilités.
Donc là le capitaine est irresponsable et passe le temps à parader sur le pont et fouiller les cabines des passagers en étant persuadé qu'il ne se laissera jamais prendre.
Et au pire il fera voter l'amnistie par l'assemblée comme dans les années 80...
Ensuite il quittera le navire et les passagers abandonnés sur un navire qui va fatalement sur l'écueil ne s'en tireront pas.
C'est étonnant cette impossibilité de trouver des hommes qui ont la moelle et l'étoffe pour juste assumer un mandat.
Juste un petit mandat.
Ce ne dure pas si longtemps un mandat politique.
Ca n'est même pas bénévole.
Combien de français donnent l'exemple ? Bénévoles, associatifs engagés, syndicalistes sincères, prêtres, religieux et croyants dévoués pour les plus pauvres et démunis, actes héroïques quotidiens et discrets de nos concitoyens, autant d'exemples quotidiens donnés par les français que nos hommes politique devraient respecter, observer, copier et appliquer.
ET craindre car il nous faut une autre race d'hommes pour diriger la France et flanquer à la porte ces gredins qui pourrissent le pays.
Mais ça ce sera encore le sujet d'un autre billet.
 

mercredi 27 février 2013

Du bonheur d'être réactionnaire

Quelle époque bénie.
Moi qui n'ai jamais accepté de penser en rond, moi qui n'ai jamais eu d'amis soixante huitards, qui ai toujours douté de tout, je trouve que nous vivons une époque formidable.

Oui être réactionnaire aujourd'hui est un grand bonheur.
Au milieu du troupeau bêlant qui a, depuis 1968, adopté un conformisme établi comme table de la Loi, être à contre courant est des plus réjouissant.
C'est même salutaire.
A une époque où l'anticléricalisme est instauré comme règle, où les actes d'incivilité et de rebellion sont devenus si fréquents que plus personne ne s'en étonne ni ne lutte contre, à une époque où l'autorité est discréditée, où il est surtout interdit d'interdire il est jouissif de vivre si vous avez été élevés dans le respect des interdits et de l'autorité car vous êtes une légende.
Vous êtes un réactionnaire en voie de disparition.
Et comme tel vous êtes un héros.

Le réactionnaire est le héros des temps modernes

Il suffit de voir les réactionnaires contestés par les médias mais soutenus par la rue; les Alain Soral, Eric Zemmour, Meynard, Camus, ou Charles Millet.
Certes ils sont poursuivis en justice, certes ils sont houspillés par la Nomenklatura mais la rue et le peuple les estime : le peuple ne s'y trompe pas et aime les réactionnaires. Lassé qu'il est de voir des journalistes et politiques de panurge, il sait reconnaître celui qui porte le verbe haut et détecte la vacuité des esprits d'en face.
Les italiens viennent de le démontrer en bombardant à l'assemblée italienne Mr Beppe Grillo, comique et trublion de la scène politique italienne aux abois (avec 8,5 millions de voix tout de même). 
Chacun peut s'il écoute son intuition propre, résister et réagir.
Etre réactionnaire est salutaire pour la société.
En effet, vous contriburez ainsi à maintenir vent debout ce qui a fait les piliers de l'éducation en société, la bienséance et les règles de vie en société. Disons le franchement : la société ne tient que parce que vous tenez.

Ensuite Etre réactionnaire est bon pour vous et votre santé.
Quel bonheur de voir se profiler à 100m les arguments ultra carcicaturaux usés faussés et si facilement éradicables. Les post soixante huitards qui ont eu faux dans tous les domaines, ceux qui aimeraient en avoir été mais qui ne sont que des moutons anonant des dogmes éculés construits sur la contestation de tout ordre et toute tradition. FAce à ces sans culottes, il suffit parfois de les laisser parler pour qu'ils s'effondrent par eux-mêmes.
Je pense à cet ami homosexuel et opposé au projet de loi sur le mariage pour tous qui se faisait traiter d'homophobe par une petite godiche décérébrée, laquelle tentait désespérément de s'en sortir après avoir encaissé l'aveu immédiat (et amusé) de cet ami sur son homosexualité.
Quelle délectation de voir des adeptes de la pensée unique penser en rond et se décomposer sous de simples parades-ripostes à fleuret moucheté.

Il se peut même que vous pratiquiez cela depuis longtemps et que vous êtes réactionnaire sans le savoir !?

Alors soyez vous même, soyez réactionnaire.

lundi 4 février 2013

Il y a 79 ans : le soulèvement populaire du 6 février 1934

Le 6 février 1934, les français se massaient sur la place de la Concorde pour affronter les députés de l'Assemblée nationale et, comme aujourd'hui, le font ceux qui refusent que la plaie socialiste révolutionnaire ne ravage davantage notre Pays. 22 personnes furent tuées ce jour là, les forces de police ayant reçu l'ordre de tirer en rang serrés sur la population désarmée, poussant à la révolte les groupes patriotes et entraînant la chute du gouvernement Daladier et ses ministres crapuleux.

Voilà ce qu'écrivait Léon Daudet de l'Action Française sur la classe politique de l'époque coupée du pays réel :

"Par l'exercice prolongé de la peste démocratique jusqu'au 6 février 1934, la lie de la nation était remontée aux postes d'Etat.
 [...] une tourbe de 40.000 ignares ou chenapans prétendait tenir sous le joug une honnête nation de quarante millions d'habitants laborieux, courbés sous ce fétiche absurde et malfaisant : le suffrage universel.
22 martyrs de l'honneur national sont tombés, place de la Concorde, le 6 février, pour témoigner que la France ne veut plus de ça.
Il y avait 70.000 hommes désarmés et criant : "A bas les voleurs, à bas les pourris" sur la place de la Concorde, ce jour-là. La prochaine fois, il y en aurait 100.000, cette fois non désarmés".

Les échos de l'histoire nous reviennent en ces jours où les français ont décidé de s'exprimer par la rue, pacifiquement et dignement, en janvier à plus de 800.000 personnes au Champs de mars.

Le 6 février 1934 le ras le bol faisait descendre les gens dans la rue/6 février 2013 les français retrouvent la rue pour s'exprimer.

C'est sans doute ce qu'il y a de plus marquant en cette période de vote de l'inepte provocation de la loi sur le mariage pour tous.

Les français ont retrouvé la rue, se sont réappropriés le débat politique, l'activisme et l'action en plus de la volonté de résister. Ils retrouvent le plaisir et le courage de dire non et osent l'affirmer.
C'est très positif.

samedi 26 janvier 2013

mariage pour tous & mariages blancs

Depuis plusieurs mois la Loi sur le mariagehomo mariagepourtous que ce gouvernement socialiste souhaite imposer aux français soulève un nombre d'objections qui donnent le vertige.
On s'étonne cependant que personne n'ait pensé aux risques de détournement du mariage en vue d'obtenir des papiers.
 
Le projet de loi est une boîte de Pandore qui ne consistera pas seulement à aller contre la nature des choses, à menacer la famille et l'intérêt de l'enfant et à satisfaire une minorité de citoyens qui s'aiment : comme tout projet de loi socialement favorable à des cas très particuliers, il sera utilisé par des esprits mal intentionnés mais ingénieux qui auront tôt fait d'en détourner l'usage.
 
Lors d'un mariage entre deux hommes comment vérifier que ce mariage n'est pas blanc, qu'il ne sert pas uniquement à obtenir des papiers ? Car lors d'un mariage blanc classique, le candidat à la naturalisation doit trouver une épouse française et donner des gages de sérieux pour que le mariage ne soit pas annulé...
 
Dans une affaire récente qui voyait un transsexuel espagnol comparaître devant un tribunal correctionnel français, celui ci était victime d'un "mari" algérien la battait et profitait de ses revenus et logement. Le mariage contracté en Espagne (les magistrats français ébahis ont dû admettre que c'était déjà une réalité dans ce pays) avait évidemment pour unique objet pour le mari algérien d'obtenir des papiers espagnols, ce qu'il a obtenu et son conjoint souhaitait, dans un grand désarroi faire annuler ce mariage blanc. Sil la victime espagnole obtiendra certainement son divorce, son mari algérien, lui, conservera bien ses papiers espagnols sans que personne ne remette en cause sa nauralisation (un divorce n'est pas la preuve d'un mariage blanc et c'est facile à obtenir).
 
Cet épisode pousse à la réflexion.
Face à une population immigrante essentiellement masculine la difficulté de trouver une femme qui accepte un mariage blanc n'en sera désormais plus une. Des filières pourront s'organiser entre des "passeurs" français de papier qui pourront accueillir massivement d'autres immigrés masculins sans difficultés. Certains monnayent déjà les points de leur permis de conduire, alors pourquoi ne pas monnayer leur livret de famille ?
 
Je mets au défi les autorités françaises de pouvoir lutter contre cela sans risquer les plaintes pour discrimination homophobes. Car autant il est aisé de constater qu'un mariage est blanc lorsqu'il n'est pas consommé, qu'il n'y a pas de vie commune, d'enfants etc, autant pour un couple homosexuel il sera impossible de différencier les vrais des faux mariages ?
 
Qui pourra constater que le mariage est vraiment consommé ? Qui pourra attester vraiment du sérieux de l'union ? Qui pourra alors être assez malin pour contrer ce genre de manipulations ?
 
Une telle hypothèse n'est pas irréaliste et ceux qui aujourd'hui déjà taxent ces propos de réactionnaires ou d'homophobes sont bien loin d'avoir conscience des réalités dures et des réseaux d'ésclavage moderne qui n'hésitent pas à monnayer toutes sortes de services humains.
 
Face à ces réalités qu'on ne peut nier, le projet de loi prévoit il suffisamment de protections ?
 
Un militant pro mariage pour tous m'a répondu sur Twitter : "contre le mariage gay, il manquait plus que ce pseudo argument. Bravo" : mais c'est en effet un argument, non pas contre pour être contre aveuglément, mais un argument réaliste qui, additionné aux autres déjà pertinents, milite très largement pour ne pas ouvrir davantage la boîte de Pandore.