Pour le retour des contrôles d’identité
La guerre contre le terrorisme
est lancée selon nos dirigeants. Avec l’affichage de mollesse et d’impuissance
non avouée dignes d’un Front Populaire face à l’hitlérisme, le pouvoir actuel
prétend défendre les français à coup d’incantations d’état d’urgence de
pacotille et de menaces en l’air.
Ces mesures qui n’ont nullement
empêché notre pays de perdre plus de 300 de nos concitoyens en un peu moins de
2 ans, de compter nombre de blessés, d’invalides et de familles éplorées, sont
des mesures où le bon sens et la réelle volonté de mettre fin au terrorisme font
défaut. Nous avons donc droit à de jolis soldats dans nos rues, pour rassurer
le quidam ; c’est bien, ça fait très « guerre contre le terrorisme »
mais des patrouilles sans contrôles, c’est parfaitement inutile.
Aujourd’hui l’objectif annoncé
est de détecter, anticiper, dissuader et neutraliser les terroristes de tous
poils qui désormais sont des civils qui se revendiquent des combattants sans
signes apparents distinctifs. Certains sont fichés, d’autres non. Ce fichage d’ailleurs
est très impropre à empêcher le passage à l’acte de ces personnes fichées
puisque visiblement rien n’est fait pour compliquer et surveiller leur vie.
Dans un tel contexte, on s’étonne
de l’absence de contrôles d’identité. Il s’agit pourtant d’une vraie mesure de
prévention et de pression qui devrait s’imposer dans cette période. Il a l’avantage
de ne pas gêner le citoyen ou le résident étranger en situation régulière (avec
titre de séjour ou ayant le statut de réfugié / demandeur d’asile).
Sans devoir faire de sondage, l’opinion
publique y serait tout à fait favorable. Il faut en effet s’attendre à ce que la
mise en place de contrôles d’identité ne soient pas impopulaires, et qu’ils
aient même la faveur du peuple inquiet et soucieux du retour à un ordre public
minimal. Ce serait même un succès électoraliste redoutable : un
gouvernement qui aurait le courage de rétablir ces contrôles damerait le pion à
Marine le Pen, à la droite hésitante et présenterait un gage de sérieux face
aux enjeux de sécurité dont nos concitoyens sont soucieux en priorité.
Le BREXIT s’est ne l’oublions
pas, décidé outre-manche sur une question d’ordre public migratoire et de
volonté de recouvrer une souveraineté des frontières du Royaume Uni.
Nous avons dans le passé connu
des succès à rétablir ces contrôles : la Bataille d’Alger est un exemple
de rétablissement de l’ordre public dans un climat pré-insurrectionnel ;
la chasse et la répression du terrorisme passaient par les patrouilles, les
fouilles et les indispensables contrôles d’identité systématiques.
Personnellement depuis Charles Pasqua,
je ne vois plus guère de ces opérations de contrôle d’identité. Pourtant ces
opérations, alors décriées par la gauche, avaient pour objectif de filtrer les citoyens
et ressortissants étrangers sur notre sol en écumant les personnes en situations
irrégulières (ce qui demeure une infraction) les personnes recherchées
délinquantes et à arrêter ou éloigner ceux que les Lois de la République
désignent comme menaçant l’ordre public.
Depuis ces années, ces contrôles
ont été lâchement sacrifiés sur l’autel du vivre ensemble et de la doxa « tout
le monde est beau, tout le monde est gentil ». Aussi sans doute ont-ils été
arrêtés par impuissance politique à ne pouvoir techniquement arrêter, détenir, expulser
ou mettre en œuvre une réelle politique pénale.
J’ajouterai que les Libertés
publiques n’y perdraient en rien puisque l’arsenal pénal a été depuis longtemps
validé sur le plan constitutionnel et que les contrôles trouveraient parfaitement
leur place dans un cadre d’état d’urgence.
A l’inverse, l’absence de mesures
de terrain efficaces renforcent le sentiment d’insécurité et la conviction
profonde des citoyens qu’ils sont délaissés et abandonnés à leur sort, avec ce corolaire
immédiat qu’est le recours à l’autodéfense, antichambre de la guerre civile
permanente.
Conclusion : cette mesure
simple d’un retour des contrôles d’identité permettrait de contenter et
rassurer les citoyens, retrouver un électorat déçu, inquiéter la racaille et regagner
la confiance des citoyens.
Bien malin qui saura profiter de
cette mesure, les clés du pouvoir seront à lui.
A l’inverse, nous ne pouvons que
constater et déplorer le renoncement - volontaire bien sûr- de l’Etat à
recourir à ces contrôles : toute inaction des forces de police est voulue
par le pouvoir qui a en réalité les moyens de rétablir une sécurité publique quasi-totale.
La conclusion s’impose d’elle-même :
les forces de police sont mobilisées à autre chose c’est-à-dire à faire tenir l’ordre
politique et le pouvoir en place plutôt que défendre la veuve et l’orphelin et
éradiquer vraiment les menaces terroristes et risquer de contrarier un
électorat ethnique ombrageux.
L’Histoire saura se rappeler de
cette impuissance traîtresse à la Nation.