lundi 29 juin 2015

Nous sommes les Soldats du Christ / Never forget that we are Soldiers of the Christ

 

 
En ce mois de Confirmations, il est bien rappelé aux catholiques matures et grandis par la célébration des sacrements de la Confirmation que nous sommes désormais des Soldats du Christ.
Cela signifie que notre mission sur terre est militaire.
Pas sacerdotale, pas angélique ni pastorales nous ne sommes pas voués à être des brebis en troupeaux : nous sommes sensés combattre. Rappelez vous cela.
 
Le mot de soldat n'est pas anodin.
Chaque combat que le Christ a dû mener, nous devons nous aussi nous efforcer de le relever.
Et chaque combat que nous devons mener personnellement doit être à l'image du Christ.
Pour servir l'exemple et servir ses étendards de paix.
Rappelez vous le mot soldat et soyez fiers de servir votre Roi des cieux en combattant l'obscurantisme et la haine qui gagnent notre pays.

samedi 27 juin 2015

la Grèce s'enfonce dans le communisme post moderne Aube Rouge / Red Dawn pour les grecs


 
 

Vues d'affiches d'extrême gauche dans les rues d'Athènes.
 
A Athènes, ce début d'été, alors que le bras de fer avec l'Europe et le FMI retient le souffle des marchés, j'ai croisé pas mal de jeunes colleurs d'affiches communistes.
Je ne m'attendais certes pas à trouver des phalanges d'Aube dorée à chaque coin de rue, mais quand même, ça m'a fait drôle.
Je les ai vues leurs affiches pourries avec faucille et marteau de rigueur, à vomir.
J'ai dû me retenir de ne pas arracher leurs affiches derrière eux...
 
Voilà l'état de la Grèce qui s'enfonce dans l'anti-capitalisme par rejet de l'Europe de Bruxelles, tout en en réclamant les subsides.
Le revers de cette tendance c'est l'ancrage à l'extrême gauche d'une jeunesse qui aspire à connaître la vie normale de tout jeune européen mais qui ne l'aura pas forcément.
La rancoeur, le sentiments de révolte sont ainsi dévoyés et récupérés par une extrême gauche malsaine qui n'aura de toute façon aucune solution intelligente à leur proposer que de cracher sur les pays du nord, accueillir à bras ouvert les migrants de méditerranée et beugler l'Internationale en troupeau.
Pas étonnant qu'ils se sentent impunis et tous les droits (cf affiche de 2013 d'Aube Dorée ci-dessous)
Pauvre jeunesse.
 
 




le service militaire revient... mais pas chez nous



C'est une phrase que l'on entend partout : "le service militaire ça avait du bon quand même".
 
Et ce vœux est appelé par ceux mêmes qui ont donné 10 mois ou plus pour la Nation, comme par ceux qui ont compris que la cohésion nationale fout le camp et que rien ne recollera ces lambeaux de communautés qui s'éloignent de + en + et croissent en arrogances revendicatives vis à vis du français paumé au beau milieu.
Eh bien ce n'est pas la France qui a décidé de prendre de bons remèdes de ce type : c'est au Burkina Faso que la jugeotte, denrée humaine rare de nos jours a débouché sur la décision de remettre le service militaire en vigueur.
Et non pas parce que le Burkina Faso est plus menacé qu'un Mali ou un Nigeria en proie aux islamistes , non c'est pour de bonnes raisons dignes d'un Etat digne de ce nom  : lisons plutôt :

  « Il est nécessaire au regard du relâchement des valeurs morales dans notre pays d'enseigner le civisme et la discipline, mais aussi de redonner l'amour de la patrie à notre jeunesse », a déclaré à l'AFP Frédéric Nikiéma, le porte-parole du gouvernement.
Quelque 5.000 volontaires, âgés de 18 à 30 ans, participeront en 2015 à une formation « civique et militaire initiale » de 45 jours, selon un communiqué du gouvernement. Cet apprentissage, qui inclut « le maniement des armes », mais aussi « des notions de droit humanitaire » ou « la topographie », « servira plus tard aux jeunes dans leur auto-emploi », a précisé M. Nikiéma, par ailleurs ministre de la Communication.
Le service militaire avait été supprimé dans les années 1990 pour raisons budgétaires et remplacé par un service civil, appelé Service national pour le développement du pays". (extrait de l'article de VOXAFRICA  et source AFP)

En bref, ce qui retient notre attention n'est pas le retour du Service Militaire - car je connais les objections qu'il peut y avoir légitimement à enseigner le maniement des armes à une jeunesse perméable au djihadisme - mais le soin que mettent certains Etats à remédier au relâchement des valeurs morales, à restaurer des valeurs telles que le civisme et la discipline et de redonner l'amour de la patrie à notre jeunesse. Quoi de plus vital et de plus prévoyant pour un Etat.
A noter que le Burkina Faso francophone a une longue expérience de coopération avec l'Armée française.
 
Bravo au Burkina Faso, qui démontre ici une belle souveraineté qu'on envie.
 
 


mercredi 17 juin 2015

"Faut il transformer nos églises désaffectées en mosquées ?" La réponse en quelques lignes





Un sondage ignorant et orienté
 
La question provocatrice qui est apparue sur RTL et sur M6 ce 15 juin 2015 de savoir si l'on pouvait après tout transformer des églises "désaffectées" en mosquées  est orientée et révèle une étonnante ignorance :
1) d'abord parce que s'il fallait convertir tous les lieux vides en mosquée, pourquoi ne pas faire une mosquée du CESE (Conseil Economique et Social) par exemple. Situé place d'Iena, il présente le double avantage d'être vide et inutile.
2) ensuite parce que la question révèle l'ignorance profonde des médias de ce qu'est une église.
Même si, en  dehors de quelques paroisses très fréquentées, nos églises donnent -c'est vrai- l'impression d'une solitude et d'un désert, une église n'est pas une salle de prière.
Laisser croire que cela reviendrait au même d'y laisser officier un imam est une profonde sottise.
3) Ce n'est pas parce que nos églises sont peu occupées qu'elles sont vides.
L'église n'est pas une salle de prière qui n'existerait que par la fréquentation des fidèles. L'église est habitée par la présence réelle. C'est un lieu saint. Non pas parce qu'il est béni et que c'est la maison des catholiques, mais parce que Dieu y est présent.
Lorsque vous entrez dans une église, il y a cette présence réelle  permanente symbolisée par la petite veilleuse rouge qui brûle proche du tabernacle qui contient le Saint Sacrement. Sauf à la veillée pascale où elle est éteinte, cette lumière reste allumée nuit et jour et signale la présence du Seigneur.
C'est pourquoi lorsque les fidèles entrent dans l'église ils font la génuflexion pour saluer, non pas le prêtre, non pas le lieu, non pas la messe, mais Dieu présent par cette petite lumière.
 
La présence réelle signifie donc que ce lieu saint est habité et qu'il convient d'y pratiquer le saint sacrifice de la messe. Et cette messe se pratique jusqu'à parfois 5 fois par jour, sans qu'il soit besoin d'une assistance. Le prêtre dit la messe en hommage à Dieu, dans une action de grâce, non pas pour les hommes présents, mais pour Dieu.
C'est pourquoi il est faux de dire qu'une église, si elle est peu animée, si on n'y prononce guère plus d'une messe par semaine (faute de prêtres et de vocations) est désaffectée ou abandonnée.
 
On ne ferme pas des églises comme des lignes de TER ou des guichets de bureaux de Poste
 
Nous ne pouvons laisser parler des églises comme des équipements de service publique surnuméraires. Il ne s'agit pas de fermer des maternités pour rationnaliser un service au public, ou de condamner des lignes de TER ou des bureaux de Poste devenus non rentables : nous parlons de lieux saints, bénis spécialement, dont les autels recèlent des reliques saintes. 
Ces lieux sont habités et accueillent aussi les fidèles, venus prier isolément ou communier aux messes s'ils le désirent.
Les fermer pour des raisons statistiques de fréquentation reviendrait à nier leur caractère sacré.
 
A la décharge des médias, la désacralisation du lieu de culte église qui devient un temple comme un autre correspond à une perte du sens du sacré chez les catholiques eux mêmes
On observe depuis Vatican 2 et la réforme de Paul VI, que le « peuple de Dieu» tend à considérer l'église comme un temple dont la seule présence divine ne serait plus incarnée que par le prêtre in personna christi. Dés lors peu important le lieu, le nominalisme aidant, tout se valant, on peut bien faire la messe sur une aire d'autoroute et pourquoi pas dès lors laisser l'église devenir une mosquée...
 
Malgré ce nominalisme et cette désacralisation de l'église, malgré l'anticléricalisme à l'œuvre dans notre pays depuis plus d'un siècle, les français qui ont répondu au questionnaire ont, dans une sublime intuition (reste de méfiance paysanne et d'intuition populaire) très nettement préféré garder leurs églises.
93% ont répondu qu'ils préféraient les garder vierges de tous musulmans, soupçonnant que dans le silence du recueillement de nos églises, dans la poussière sacrée et millénaire qui les recouvrait, il devait bien y avoir quelque chose de sacré qui méritait d'être protégé en France...


lundi 15 juin 2015

le rock à papa

 
Comme les générations passent et ne se ressemblent pas :
 
Les jeunes qui ont vécu 39-45 ont eu leur vacarme de bombardements et rêvaient de douceur retrouvée.
Ceux qui ont suivi la fin de la guerre ont voulu leur vacarme à eux, leur guerre à eux dans un monde lisse apaisé où l'ère nucléaire et la guerre froide pointaient leur nez;
Ceux des dernières années de la décennie 60 ont fait la guerre, leur guerre : une guerre facile et égoïste, contre les parents, contre le vieux monde, contre la tradition. On a hérité alors de Vatican 2 des drogues et autres véroles modernes indélébiles. C'est là que tout a vraiment été de travers.
 
La bande son des années 70 était autrement plus nihiliste car de part et d'autre du mur de fer, on avait de quoi réduire en poussière les jeunes, les vieux, le monde ancien et le monde nouveau.
 
Pour la 1ère fois le sentiment d'imminence dictait sa loi : vivre avant que tout ne bascule sous le feu nucléaire. Difficile à croire pour les générations post 1989 : le russe était l'ennemi et nous étions au beau milieu du champs de tir où que l'on se trouve. Effrayante peur lancinante, cauchemar permanent et frustration totale de l'absence d'éternité.
 
En fond musical de tout cela, avant le synthétiseur, avant la beauté électronique, la musique se voulait d'abord révolte, rituel expiatoire, jouissance bruitesque intense. Elle s'accompagnait d'une clanisation de la jeunesse.
Les générations furent alors séparées.
Plus la musique du jeune était inaudible, plus ses parents étaient dépassés, exclus, exclus du clan, livrés à l'excommunication et au déclassement. Plus le rock, le punk, puis le hard rock, le métal tenaient à distance les parents, plus on avait le sentiment d'exister en tant que jeune.
 
Aujourd'hui, c'est compliqué: les parents continuent d'écouter les musiques de ces années de révolte rock, devant des adolescents et pré-adolescent auxquels ont fait comprendre qu'ils sont "nuls", "sans originalité", "sans révolte", "sans combats", "sans idéaux" et sans goûts pour la vraie musique.
Aujourd'hui les jeunes ne peuvent se démarquer vraiment de leurs parents.
Certains parents divorcés, vivent même une seconde jeunesse, une seconde vie et font plus la fête que leurs rejetons pressés par l'école et les leçons à réviser. Les adultes s'habillent comme leurs enfants.
Aujourd'hui ce sont les parents qui vont aux concerts pendant que leurs enfants sont priés instamment de réussir dans la vie.
Les enfants, eux regardent leurs parents d'un air désolé, pas du tout admiratifs, un peu exclus finalement à leur tour.
Finalement les seuls dont les enfants pourraient se démarquer ce sont de leurs grands-parents mais justement, parce qu'exclus de l'univers de leurs parents, ils préfèrent les vénérables grands parents. Ceux là sont plus stables, ceux là ne leur piquent pas leur jeunesse. Et puis, ils leur parlent de la nostalgique beauté des temps un peu plus anciens.
Et ils ne comprennent pas pourquoi papa voulait tout casser de ce beau monde, pourquoi il disait que le travail et la famille c'était ringard, pourquoi réussir, croire et aimer le beau c'était "bourgeois", pourquoi la drogue et le formicat  cela était mieux que le bénitier et les soirées au coin du feu.
 
La musique de papa c'était sans doute chouette pour papa mais on aimerait bien parfois qu'ils deviennent de grands papas ces papas super-cools.
 
 
 
 

mercredi 10 juin 2015

Vincent Lambert eh oui est vivant mais ça on le savait

Alors que l'opinion française parlait sans savoir de ce jeune homme Vincent Lambert tétraplégique, alors que les idéologies mortifères s'acharnaient sur le sort de ce jeune homme, que des médias et des juges s'excitaient à délivrer des sentences, eh bien Vincent Lambert a été vu par ces mêmes gens, pour certains d'entre eux pour la première fois, qui, sidérés ont découvert un jeune homme vivant, émouvant et conscient.
Comme le dit Maître Triomphe son avocat qui le défend depuis 2 ans,et la mère de Vincent sur Radiocourtoisie (http://www.radiocourtoisie.fr/) les médias sortent de 2 ans de coma intellectuel.
Il a suffit d'une vidéo pour que tout ces gens qui levaient des sentences sur la vie d'un handicapé tombent des nues.
Voici cette video - tant que le CSA saisi par le demi neveu de Vincent Lambert François Lambert, ne l'a pas interdite.


Désormais les images ont parlé.
Heureux progrès qui permet de dévoiler sur internet une vérité que les médias confortablement assis dans leur mensonges routiniers avait par fainéantise oublié d'aller chercher.
Pourtant ce n'est pas compliqué de se renseigner, de se dire que si des membres d'une famille se battent pour faire survivre un homme c'est qu'il y a une bonne raison.
Une seule chose qui aurait dû faire réfléchir l'opinion : je ne souhaite à personne de se retrouver jamais dans la situation de M. Vincent LamBert -ou pire sans doute : d'avoir un enfant dans un tel handicap, car la dureté et la sécheresse de cœur de la majorité vous condamnera à la relégation et à la mort par "privation d'eau et de nourriture". Je ne souhaite cela à personne.

Et là, nous bloggers catholiques, nous le disions depuis longtemps : force doit rester à la Vie.

Nous étions à notre place depuis plus d'un an à soutenir le droit à la survie de Vincent Lambert.

Il faut saluer le travail de Me Triomphe et l'amour des parents qui chacun ont été traînés dans la boue, traités d'intégristes (il en faut plus pour nous faire peur) .Les médias ont même dit que Me Triomphe appartenait à la Fraternité Saint Pie X , ce dont on a beaucoup ri ensemble lorsque j'ai rencontré Me Triomphe (qui n'était pas devenu séminariste!).
Aberration des médias, qui laisse place à leur sidération une fois le travail de réinformation effectué.

Alors Messieurs les bourreaux , toujours convaincus de votre sentence de mise à mort après avoir visionné cette vidéo ?