mardi 5 juillet 2016

La guerre civile n'aura pas lieu

 
"Non le putsch de Troie n'aura pas lieu bande de mollusques"


Alors que les menaces de tous poils affutent leur lames sur le dos de l'Europe et bien entendu de la France, on entend du plus simplet quidam jusqu'à l'élite journalistique ce poncif  "la guerre civile en France est pour bientôt" et aussi le truculent
"Et tenez vous bien ça va péter !".

Ce genre de cris de guerre sortant de la bouche de soixantenaires citadins bien rangés aux ongles manucurés (j'aurais presque dit "bourgeois" si je ne m'interdisais de reprendre le vocabulaire des caricaturaux trostkystes) sont annonés entre la poire et le café .

Comme un pékin planqué loin du front, les déclarations de principe puent la faiblesse, le pétard mouillé et la débandade en rase campagne.

Si "ça va péter" comme disent ces braves gens, ils espèrent surtout que cela viendra des autres. Les militaires, les gendarmes pour ceux qui phantasment un putsch d'Alger de grand papa, les identitaires pour ceux qui imaginent que notre pays contiendrait une réserve insoupçonnée de bataillons de jeunes résistants, de cagoulards bien formés et financés par Putin ou le Pape, le problème de ces gens là c'est que s'il veulent la guerre, ils préfèrent qu'elle soit faite par les autres.
En somme ils comptent sur la révolte des autres.

Entre la dévirilisation occidentale et l'atrophie patriotique, les muscles de la révolte sont soit
anémiés, soit génétiquement stériles, le tout avec un cerveau dont les instincts primitifs de sauvegarde-défense-combat pour la survie se sont mués en "ils vont voir ce qu'ils vont voir en 2017".

Ils vont voir en effet lorsque le choix qu'il leur sera offert sera de choisir entre le formolique Juppépé, la paire d'as socialo hystérico néocons Macron-Valls, le duo gagnant mais perdant au second tour Lepen-Lepen, rien ne sera vraiment la révolte promise.
Belle frustration en perspective.
Nous ça fait depuis  des décennies que l'on sait que c'est cuit, que la seule révolution à faire est vouée à l'échec face aux forces de parasitisme que compte la France.
La situation que l'on vit ça fait depuis le 6 février 1934 qu'on la subit.
Et nous, réactionnaires royalistes ou anars de droite, nous savons que cela ne marchera pas .
Car rien n'a vraiment changé depuis même si la cocotte minute populaire n'a jamais été aussi gonflée à bloc.
Le peuple demande à se soulager la soupape mais n'en a pas les tripes. 
Il sent le joug d'années d'escroquerie de ces bandes organisées qui pompent notre pays, des Cahuzac, Thévenoud, Augier, Saal et encore bien d'autres, de droite ou de gauche, ces bandes communautaristes, ces satyres de la nation, ces parasites  métastasés, qui mettent en coupe réglée vos impôts, vos maisons, vos familles, vos valeurs et vos vies.

Les peuples le sentent et les dirigeants le savent. Le grand marché a digéré le communisme, phagocyté l'écologie, il digère maintenant les peuples pour les recracher en bouillie liquide infâme.

Nous refusons d'être liquidés mais ce ne sera pas avec des révoltes de bistrot que nous le ferons savoir.

La guerre civile elle sera médiocre, horizontale, faite d'affrontements permanents entre citoyens et racailles, entre citoyens racaillés et allogènes énervés, mais jamais entre Valls et vous, jamais entre Macron, Juppé, Macron, Najat et vous.
Pas d'armée à la rescousse, pas de gendarmes soulevés avec le peuple.
Le courage et l'union manquent.
Comme en 1940.
En guise de guerre civile nous aurons les larmes et le sang, et la superstructure des marquis des médias et castes économico politiques s'en sortira toujours.

Le futur quinquennat sera une belle couillonnade.
Vous n'aurez pas votre guerre civile
Et je ne tirerai pas le premier à votre place.
 



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