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dimanche 3 décembre 2017

Slobodan Prajlak, le soldat oublié

Nous avions oublié la guerre
Les grandes, les lointaines, et plus proche pourtant, celle de Yougoslavie.
Son atrocité, son fond ethnique, religieux, historique, ses victimes et ses hommes de mains.
Nous avions oublié la guerre et ses soldats, les petits et les grands.
 
C'est pourquoi ce 29 novembre 2017, lorsque j'ai vu surgir aux actualités la figure de Slobodan Praljak se suicidant au Tribunal Pénal International, j'ai moi-même été surpris par cet acte de panache démodé provenant d'une autre époque.
Ce général des forces armées croates de Bosnie s'est suicidé avec une fiole de cyanure au moment où le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye prononçait sa condamnation  à 20 ans de prison pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis pendant la guerre en Bosnie (1992-1995).
 
Plutôt que d'être condamné au déshonneur de 20 ans de prison par des juges , plutôt que d'attendre de croupir et sans doute mourir de vieillesse en prison cet homme de 72 ans a préféré le combat ultime, la mort, le seppuku du samouraï.
Il paraît incompréhensible pour le grand public qui se dit après tout voilà un criminel de guerre en moins.
Pourtant la portée du geste est bien plus grande.
Ca ne s'était pas vu depuis Nuremberg où des dignitaires nazis s'étaient laissés aller au suicide dans l'intimité de leur cellule.
Ca ne s'était pas  vu depuis le suicide de Dominique Venner, suicide d'un soldat politique , qui a mis fin publiquement à sa vie à notre Dame de Paris pour dénoncer la fin de la civilisation européenne.
Ces gestes sont ceux de grands soldats.
 
Slobodan, un soldat oublié selon Robert Redeker
 
En voyant ces images, je ne peux m'empêcher de penser à ces mots de Robert Redeker dans "le Soldat impossible " :
"
Nous vivons , au vu de la grammaire des civilisations, une évolution étonnante que personne pourtant ne s'avise de penser. Le soldat, qui des siècles durant fut si familier, pour le meilleur et pour le pire, à l'imaginaire collectif  européen, en particulier français, s'est éloigné de nous. Toutes les civilisations ont placé le guerrier, devenu dans les sociétés fortement constituées le soldat, au coeur de leur organisation matérielle autant que de leur imaginaire.[...]
Ce souci a disparu de nos contrées. Il a déserté nos âmes. Quand on se souvient du soldat, c'est dans un geste d'effacement de sa réalité.
Le soldat a subi un sort semblable au prêtre catholique et au professeur.[...].
Voici que le soldat a été effacé". (Le soldat impossible  https://www.amazon.fr/soldat-impossible-Robert-Redeker/dp/2363710762).
 
Sur nos écrans il ne reste plus qu'un vieux monsieur barbu qui avale une fiole d'un produit inconnu. La scène pourrait paraître presque ridicule pour un occidental bouffi d'ironie et de conformisme petit bourgeois.
 Car oui, le soldat a été oublié, effacé, jusqu'à ses actes et à la portée tragique de son destin.
 
Slobodan, un soldat si oublié que ça ?
 
Dans le soldat oublié, Robert Redeker voyait disparaître le soldat de la place publique.
Je me suis demandé si c'était le cas des croates, de leurs gouvernants. L'avaient ils oublié ? Tournés vers Bruxelles et sa démocratie libérale autoritaire et politiquement correcte, ont ils salué la tragédie d'un communiqué de presse de soulagement convenu ?
Et c'est ce que je pensais en écoutant les déclarations du premier ministre croate.
Et quelle grande fût ma surprise lorsque le Premier ministre croate Andrej Plenkovic s'est exprimé pour regretter la disparition d'un homme qui a servi la nation Croate et pour condamner "l'injustice morale "du tribunal (lien vers l'article : https://fr.sputniknews.com/international/201711291034096377-premier-ministre-croate-commente-general-praljak/)
 
Je ne sais pas ce qu'a commis cet homme ni le poids de ses actes sur la conscience de son peuple.
Je ne sais la valeur de cet homme et ne la défend pas, je vois juste 3 choses :
- un soldat qui n'a pas été oublié de son peuple,
- un acte de courage d'un combattant désespéré,
- un geste de combattant digne de l'Histoire militaire.
Et nous ne pouvons guère plus comprendre cela de nos jours où de 1940, l'Indochine, à la guerre d'Algérie, l'Etat français a trahi ses soldats les poussant à des sacrifices et à des défaites pour des raisons politiques.
 
 
 

dimanche 7 février 2016

Le soldat invisible


Le soldat invisible
 
 

C’est en paraphrasant la formule de Robert Redeker Le Soldat Impossible par ce titre de son essai sur le soldat invisible que je rappelle les données de la situation conflictuelle actuelle à l’œuvre en France et en Europe :
1. Le soldat invisible c’est la figure du combattant qui a disparu de nos écrans et de nos rues : c’est celle du soldat français, que l’on ne voit plus guère qu’en troupe humanitaire dans les médias ou les super vigiles qui patrouillent dans les rues de nos villes. Les figures de nos héros des batailles anciennes ou récentes ont disparu. Elles sont même cachées, conspuées ou dégradées (cf. L’inauguration de la rue Denoix Hélie de Saint Marc à Bézier en 2015 qui a provoqué tant de protestations).

Les soldats visibles sont en réalité désarmés : du Général Morillon ou des soldats renversés dans nos rues par des islamistes, ils sont en fait des images d’Épinal.

Toutefois, derrière ces hommes il y a un feu qui couve : des feux de lointaines batailles, des restes modestes mais réels de cette vieille nation de combattants : il y a un des braises de la tradition militaire millénaire. Cela, par la force de la tradition, la France l’a maintenu.

2. Le soldat invisible c’est aussi l’ennemi invisible : cet ennemi qui ne dit pas son nom car en Europe nous avons renoncé à le nommer, nous n’osons pas désigner ni son origine, ni sa religion ni même son uniforme. Ce soldat peut à sa guise viser des cibles à dans nos rues de France, nos femmes, nos enfants, nos policiers, nos militaires…et nous n’avons pas le droit de le désigner.

On ne dit pas le nom de l’ennemi, on l’appelle « terroriste », « déséquilibré », « radicalisé »…

Renoncer à nommer l’ennemi est déjà lui accorder une victoire …

3. Une guerre invisible : si le terroriste est un soldat, pour qui se bat-il ? Pour quelle cause ? C’est un agent avancé de quelle armée ? De ces gens qui se revendiquent fous d’Allah, on n’ose les désigner.

Cette guerre est déjà engagée contre ces fous d’Allah. La guerre devrait être beaucoup plus stricte alors si c’était vrai, ce serait l’engagement civil comme militaire, la montée des normes et des réactions populaires, policières, militaires, sociales, etc. or nous constatons une apathie et une absence de réaction. Le peuple muselé ne peut même pas désigner d’ennemi sans être conspué à coup de PaDamalgamme

Dans cette guerre invisible nous avons perdu la 1ère bataille : celle du moral. La défaite est entretenue par les images et la propagande des milices islamistes, la sidération des peuples face aux mœurs guerrières et barbares du vrai ennemi musulman est une défaite mentale et morale considérable.

La peur a gagné les murs de notre vieille cité Europe.

4. La 5ème colonne invisible : le soldat invisible c’est aussi l’impuissance dans laquelle les Etats vous mettent pour ne pas vous révolter et vous défendre. C’est cette guerre des autorités pour empêcher que vous vous entriez en guerre et vous vous transformiez en soldats.

Les autorités vous culpabilisent voire vous force à pactiser avec l’ennemi. Les autorités de Bruxelles  vous l’imposent même comme avec le million par an de migrants qui entrent. Cauchemar subventionné, ils vous imposent des réfugiés certes mais parmi eux des soldats et des candidats à détester vos nations. L’Allemagne ainsi nourrie au « besser rot al stot » (plutôt rouge que mort) vous enjoint de dire maintenant « besser muslim als fascist » (plutôt converti à l’Islam que nazi).
**
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C’est à la faveur de l’arrestation du Général 4 étoiles PIQUEMAL, ancien patron de la légion étrangère, ancien membre du cabinet militaire de 3 Premiers ministres socialistes, arrêté ce samedi 06 février 2016 à Calais lors d'une manifestation anti-migrants interdite et se tenant à l'appel de PEGIDA que la figure du soldat ressurgit en France.

A l’origine de cette tentative de faire empêcher l’émergence d’un soldat en politique, on trouve l’indignation sélective du super préfet Cazerneuve et de ses fonctionnaires.
la preuve que l'Etat veut les soldats restent invisibles:
Lorsqu'ils apparaissent, on les arrête
Calais arrestation du Gal Piquemal
 

Cazerneuve qui avait laissé Paris saccagé par les manifestant pro Hamas en 2014 et disons le vu les drapeaux en arabe, pro état islamique, est aujourd’hui intraitable contre un gradé de la légion car les détecteurs anti nationaliste se sont affolés. La figure du Général sans doute, cette aversion pour les hommes d’action et la hantise du soldat méritant ont eu raison de la raison. L’Etat Ps a retrouvé ses réflexes de 1934 et du Préfet Chiappe contre la Cagoule et les Ligues…

Fantasmes de 3ème République

Je pense que ce général 4 étoiles doit bien rire en pensant qu’il va être jugé pour avoir manifesté pour la France et avoir agi contre ce beau monde concussionnaire.

Les tragédies qu’accumule la France sont autant de lignes de front qui ne veulent pas dire leur nom.

Une de plus de Calais jusqu’à Marseille.

La guerre sera un long poison interne à la France et je conchie ceux qui le propagent dans ses veines

Mise à jour  du 06/07/2016
Il est apparu que des policiers ont refusé d'arrêter le Général Piquemal et qu'au vu des uniformes de ceux qui l'ont arrêté, il s'agissait de personnels de la police municipale.
Autre information : le Général a été relaxé des poursuites par le Tribunal de Boulogne sur Mer.