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jeudi 14 août 2014

Chansons royalistes de 1823 : "je préfère et mes chansons et ma gaité"



Une chanson du recueil de chants "par 3 royalistes non fanatiques" édition de 1823
(NDLR vous noterez le 2ème et le dernier couplet toujours d'actualité)

 "Le bonheur est fait pour les hommes,
Qui s'en passe est mal avisé;
Mais hélas ! Au siècle où nous sommes,
Le trouver n'est pas fort aisé.
Voulez vous savoir son mystère ?
De la folie enfant gâté ,
Je place le bonheur suprême (bis)
Dans mes chansons , dans ma gaîté.

Voyez avec un air d'altesse
Se pavaner ce gros banquier:
Monsieur croit au fond de sa caisse
Tenir le bonheur prisonnier.
Mais lorsque je vois la tristesse,
Et les soucis de son côté,
Moi je préfère à sa richesse (bis)
Et mes chansons et ma gaîté.

Laissons le stupide vulgaire
Porter envie au sort des rois.
Si le bonheur est sur la terre,
Ce n'est pas au Louvre je crois.
Lorsqu'on la flatte ou qu'on l'encense,
Souvent bâille une majesté.
Moi je préfère à sa puissance (bis)
Et mes chansons et ma gaîté.

Un amant croit dans son extase
Que pour lui le bonheur est fait ;
Il bénit le feu qui l'embrase ,
Il croit l'amour un bien parfait.
Mais quand jour et nuit il soupire
Pour je ne sais quelle beauté;
Moi, je préfère à son délire  (bis)
Et mes chansons et ma gaîté.

En palissant sur notre charte
Et sur nos Constitutions,
Que de rêveurs perdent la carte
A régenter  les nations.
Voyez un peu leur mine étique,
Leurs yeux creux, leur air hébété...
Je préfère à la politique (bis)
Et mes chansons et ma gaîté.

1823
 



lundi 4 février 2013

Il y a 79 ans : le soulèvement populaire du 6 février 1934

Le 6 février 1934, les français se massaient sur la place de la Concorde pour affronter les députés de l'Assemblée nationale et, comme aujourd'hui, le font ceux qui refusent que la plaie socialiste révolutionnaire ne ravage davantage notre Pays. 22 personnes furent tuées ce jour là, les forces de police ayant reçu l'ordre de tirer en rang serrés sur la population désarmée, poussant à la révolte les groupes patriotes et entraînant la chute du gouvernement Daladier et ses ministres crapuleux.

Voilà ce qu'écrivait Léon Daudet de l'Action Française sur la classe politique de l'époque coupée du pays réel :

"Par l'exercice prolongé de la peste démocratique jusqu'au 6 février 1934, la lie de la nation était remontée aux postes d'Etat.
 [...] une tourbe de 40.000 ignares ou chenapans prétendait tenir sous le joug une honnête nation de quarante millions d'habitants laborieux, courbés sous ce fétiche absurde et malfaisant : le suffrage universel.
22 martyrs de l'honneur national sont tombés, place de la Concorde, le 6 février, pour témoigner que la France ne veut plus de ça.
Il y avait 70.000 hommes désarmés et criant : "A bas les voleurs, à bas les pourris" sur la place de la Concorde, ce jour-là. La prochaine fois, il y en aurait 100.000, cette fois non désarmés".

Les échos de l'histoire nous reviennent en ces jours où les français ont décidé de s'exprimer par la rue, pacifiquement et dignement, en janvier à plus de 800.000 personnes au Champs de mars.

Le 6 février 1934 le ras le bol faisait descendre les gens dans la rue/6 février 2013 les français retrouvent la rue pour s'exprimer.

C'est sans doute ce qu'il y a de plus marquant en cette période de vote de l'inepte provocation de la loi sur le mariage pour tous.

Les français ont retrouvé la rue, se sont réappropriés le débat politique, l'activisme et l'action en plus de la volonté de résister. Ils retrouvent le plaisir et le courage de dire non et osent l'affirmer.
C'est très positif.

samedi 22 décembre 2012

les Camelots du Roi

Quelques images et propos pour rappeler l'engagement passé et actuel des Camelots du Roi