dimanche 7 octobre 2012

la bataille préiminaire par Jean Vaquié

Un peu partout en Europe se fait sentir le besoin de résister et de sauvegarder les traditions. Ce combat devient urgent.  Un auteur Jean Vaquié a bien résumé dans "LA BATAILLE PRELIMINAIRE" ce qui est une bataille de résistance sur un plan religieux. Ses propositions sont tout à fait transposables dans la résistance quotidienne à la décadence accélérée qui nous est imposée. Voici quelques extraits à retenir :
"Il devient de plus en plus évident que la lutte contre-révolutionnaire se déroule sur deux niveaux.
1 – Nous devons d’abord nous battre pour conserver les ultimes positions qui nous restent. Il faut de toute évidence et de toute nécessité, conserver nos chapelles, nos
quelques monastères, nos écoles, nos publications, nos associations, et plus généralement nos espérances de salut et l’orthodoxie de nos doctrines. Nous sommes ainsi impliqués dans une série de combats conservatoires de petite amplitude auxquels nous ne saurions nous soustraire.
En effet, nous trouvons la mention de ces combats dans l’Écriture elle-même. Saint Jean l’Évangéliste, sous la dictée de « Celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept
étoiles », c’est-à-dire sous la dictée de Notre-Seigneur, s’adresse à l’ange de l’église de Sardes en disant : « Esto vigilens et confirma cetera quæ moritura erant », ce qui signifie : « Sois vigilant et maintiens les restes qui allaient périr » (Apoc. III, 2). L’Église de Sardes, nous le savons, correspond à notre temps. C’est donc à nous que s’adresse cette admonestation « maintiens les restes ». Le ciel attend de nous cette sauvegarde des restes. Elle formule notre mission. Elle constitue notre combat contrerévolutionnaire quotidien. Telle est la bataille inférieure. C’est une bataille défensive, une bataille de maintenance.
2 – Mais au-dessus de ces innombrables engagements conservatoires, une bataille, plus importante encore, a commencé dont l’objectif est la mutation du pouvoir.
« Je régnerai malgré mes ennemis ». Qui d’entre nous aurait oublié cette promesse laconique mais formelle, que Notre-Seigneur a faite à sainte Marguerite-Marie en 1689 ? À elle seule, elle pourrait nous suffire. (...). Nous pouvons donc être assurés qu’aujourd’hui Notre-Seigneur opère mystérieusement selon Sa manière habituelle, en vue d’extirper le pouvoir de la Bête et d’instaurer Son règne propre. Ce mystérieux combat, dont Il est l’agent essentiel, constitue la bataille supérieure, celle de l’objectif principal.
Ces deux batailles répondent l’une et l’autre à la volonté divine. 0n comprend que nous ne puissions les éluder ni l’une ni l’autre.
Elles sont entremêlées parce qu’elles sont soutenues l’une et l’autre par les mêmes combattants lesquels ont ainsi deux luttes différentes à mener. Il est de la première
importance de distinguer ces deux luttes puisqu’elles n’ont pas le même objectif et que par conséquent elles ne sont pas susceptibles de la même stratégie. En particulier la part qui revient à Dieu et celle qui revient aux hommes diffèrent grandement entre l’une et l’autre bataille".
lien vers la publication :
http://www.virgo-maria.org/D-Gnose-et-Contre-Eglise/Jean_Vaquie/index_jean_vaquie.htm

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire